Les iles Ballestas - l'oasis de Huacachina

Publié le par Nico & Cathou

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Apres 12 heures de vol, nous voici arrivés à Lima. Le premier repas n’étant pas compris, nous décidons  de partir manger dans un centre commercial juste a coté de notre hôtel, joujou pour la très jeune jeunesse dorée de Lima, avec vue sur le Pacifique. Nous ne nous éternisons pas vue qu’une tres grosse journée nous attend le lendemain.

Le corps humain étant un gros con, il accorde une large priorité à ses habitudes physiologiques plutôt qu’a ses besoins physiologiques. Je m’explique : Comment se fait-il  que je sois réveillé à 4 heures du matin, soit 1 heure avant le réveil alors que mon corps et mon cerveau souffrent d’un cruel manque de sommeil. Il faut dire qu’il est 11 heures du matin en France et qu’on s’est couche a 5 heures, heure française. Il semblerait que Cathou vive a l’année selon le fuseau horaire péruvien.

 

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3 heures de bus en direction du Sud nous permettent d’atteindre la réserve naturelle de Paracas. 3 heures mais pas sur n’importe quelle route. Il s’agit de la Panamerica 1 : La route qui part du Nord du Canada jusqu’au sud de du Chili. Et  bien, figurez-vous que nous avions déjà emprunté cette route entre San Francisco et Los Angeles. Pendant 3 heures, la Panamerica est rectiligne avec le Pacifique sur d’un cote et le désert de sable de l’autre. Arrivés a Paracas, nous prenons un bateau rapide (sensations garantis) jusqu’aux iles Ballestas. Ces iles de sable sont seulement habites par divers otaries, pélicans, manchots, fous de bassants.

 

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Seuls, certains humains ont le droit d’y accoster pour récolter le guano fourni par plus d’un million d’oiseaux. Je vous invite fortement a lire les aventures de Tintin au temple du soleil pour avoir la définition du guano. Je peux juste vous dire qu’en être la cible fait râler mais porte bonheur. Depuis notre bateau, nous admirons également le géoglyphe d’un cactus ou d’un chandelier selon les interprétations. Le cactus ayant des vertus hallucinogènes, j’en fais une interprétation toute personnelle.

 

 

Promo 3 pour le prix d'1 : selon la mythologie nazca, Dieu aurait 2 excroissances phaliques

 

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Coté sensations, le bateau rapide constitue l’apéritif de la journée. La visite d’une exploitation viticole  de Pisto est, semble-t-il une incitation à prendre des forces et du courage pour la suite du programme. En effet, le pisto est un alcool à 42 degrés et l’équivalent du  marre en France. Bref, une dégustation version détartrage de dents a 1h de l’après-midi.

Direction l’oasis de Huacachina ou nous attendent d’énormes buggys pour 1 heure d’excursion dans le désert de sable. Nous nous attendions à seulement 1 ou 2 dunes version Pylat.

 

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Mais l’oasis est tout simplement le début du désert d’Atacama qui s’étend jusqu’au milieu du Chili. Le désert le plus aride du monde : ½ heure de pluie tous les 2 ans et ce n’est pas pour aujourd’hui. Comment expliquer les sensations a bord du buggy ? C’est l’équivalent du dragon kahn de Port Aventura ou d’Indiana Jones a Eurodisney. Sauf que le buggy peut se renverser lors d’un franchissement de dunes ou dans un devers monté a fond et que le chauffeur est chaud bouillant. Cathou nous gratifie d’un « Youhou !!! » bien crispé seulement une fois arrives sur le plat ; ce qui fait bien marré le conducteur. On demandera par ailleurs a celui-ci de se calmer pour le retour. Seule légère déception : pas le temps pour le sandboard si on veut arriver a Nazca pour admirer les lignes avant le coucher du soleil et qui vous seront narrées lors d’un prochain article

 

Plus de photos :

 

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La video combat d'otaries :

 

Publié dans Pérou

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