Lac Titicaca : Journee rencontre
Le lac Titicaca (prononcez Titirraca, c’est moins marrant mais c’est comme ca) est situé à 3 800 mètres d’altitude. Il s’agit du lac navigable le plus haut du monde c'est-à-dire que les péruviens et les boliviens échangent grâce au lac qui constitue la frontière entre les 2 pays. Le lac le plus haut du monde (non navigable) est situé à la frontière entre le chili et la Bolivie dans le cratère d’un volcan actif à plus de 6 000 mètres d’altitude. C’est pour ca qu’il ne gèle pas. Le lac Titicaca mesure 15 fois le lac Léman : 160 kms de long pour 60 de large. Les habitants qui l’entourent sont les indiens aymaras qui parlent la langue du même nom.
Nous partons de Puno, ville de 150 000 habitants, au pied du lac Titicaca en direction des iles Uros. Ces dernières ont la particularité d’être des iles flottantes en roseau. Les Uros ont été chassés par les aymaras et ont du se refugier sur des bateaux en roseau qu’ils ont transformés petit à petit en iles. Il y en a désormais 40. Ils nous accueillent et nous montrent comment ils vivent.
La vie d’un Uros n’est pas facile. Il faut entretenir en roseau le sol de l’ile pour éviter qu’elle coule, pécher le poisson ou chasser le canard avec un fusil datant de la préhistoire. Ils vivent surtout de l’artisanat qu’ils vendent à nous, les touristes. C’est l’heure du jeu. Il faut deviner la profondeur du lac sous nos pieds mesurée a l’aide d’une sonde faite maison. Et c’est Cathou qui remporte la mise c'est-à-dire un petit bateau en pendentif fabriqué devant nos yeux par un uros. Trop bien !!!!!!!! Apres un petit tour en barque de roseau, on repart en direction de l’ile de Taquile après avoir très bien fait marcher l’artisanat local (merci Cathou)
La première chose qui nous marque en débarquant sur cette ile, c’est de voir des enfants qui trempent leur pied dans l’eau du lac à 9 degrés. La 2eme, c’est que chaque fois que nous croisons un homme de l’ile, il est en train de tricoter. Pourquoi les habitants males de cette ile se comportent comme Dave ou Steevy ??? En fait, ils tricotent un bonnet, qui joue un grand rôle dans la détermination de leur statut social et amoureux. En effet, les femmes de Taquille évaluent leurs qualités de mari potentiel selon la qualité de tissage du bonnet : Si l’homme porte un beau bonnet, ca serait un mari travailleur. Lorsque les hommes portent le bonnet sur le coté droit, ca veut dire qu’il est en concubinage. S’il le porte coté gauche, c’est qu’il est disponible.
Concernant, les femmes, leur disponibilité est démontrée par des pompons cousus sur leur jupe. Plus la fille est chaude, plus les pompons sont gros. Alors, qu’est ce qu’il se passe lorsqu’un homme avec le bonnet à gauche croise une femme a gros pompons ???? Plus la femme montre ses pompons, plus ca veut dire qu’elle est open. Bref, c’est comme en France. Le mec en rut se promène avec sa grosse bagnole et il a intérêt à se méfier des femmes qui montre un peu trop facilement ses gros pompons.
Sur ces élucubrations, nous montons en haut de l’ile et je dois bien avouer que les 200 m de dénivelé pour arriver jusqu'à 4 000 mètres sont pénibles.
A
cette altitude, nous avons le souffle court a chaque effort. Nous redescendons de l’autre coté de l’ile par un chemin de 600 marches. Nous y croisons des hommes qui montent les provisions dans des sacs allant jusqu'à 50 kgs pour la modique somme de 8 soles (2 euros) par montée.
Meme les chefs tricotent. On les reconnait au fait qu'ils portent le bonnet peruvien + le chapeau
Nous quittons l’ile de Taquille pour la presqu’ile de Llachon ou nous nous préparons à dormir chez l’habitant. Ceux-ci nous accueillent avec un collier de fleurs du Pérou et nous habillent à la péruvienne. Puis, ils nous montrent comment ils bêchent leur terrain, comment ils fabriquent de la lessive, leur façon de tisser. Bref, leur travail au quotidien. Ce soir, nous dormons chez Marcelinia avec tout le confort nécessaire : pot de chambre, toilettes au fond du jardin, chasse d’eau avec un seau d’eau. En fait, on a été un peu déçu par cette expérience. Nos chambres étaient en dehors de la maison. Nous avons mangé avec les autres français. Nous n’avons donc eut qu’un rapport très bref avec les locaux de LLachon.
Tout au long de cette journée, nous avons pu être au contact de locaux ayant une culture forte. Mais attention, ils s’accommodent tres bien de la modernité. Ils ont tous un portable et les Uros ont la TV et l’électricité sur leur ile grâce à des panneaux solaires.
"Cheri, tu ramenes le pain. Bisous" Les locaux ont tous leur portable
Ca nous va a ravir
Ne dites pas a Bibi que j'ai retourne la terre, il va vouloir m'embaucher
Feuilles de coca
Photos bonus : Visite du Cimetiere inca de Sillustani
Les notables etaient enterres au pied de tour de pierres appelees Chulpas
Ce demi-cercle est un hommage a la pluie bienfaitrice qui vient du Nord-est et de la Bolivie
La plus belle vue du Sud du Perou
la puerta del Sol