Considérations pseudo psychosociologiques (appelée aussi psychologie de comptoir)
Parce que le Mexique, ce n’est pas que des temples construits par des gens morts il y a quelques centaines d’années, parce qu’il y a aussi des gens qui y vivent et que ces gens nous intéressent, voici de nouveau cette rubrique qui, semble-t-il, est appreciée par certains d'entre vous.
Evidemment, nous ne sommes restes au Mexique qu’une dizaine de jour. Nous n’avons visite qu’une petite partie de cet immense pays. Notre espagnol est plus que limité alors il convient de prendre toutes ces considérations au conditionnel.
Maisons colorees
Tout d’abord, nous avons visité 2 Mexique : la riviera Maya ( De Cancun a Tulum) et le reste du pays. Sur la riviera maya, on n’est pas vraiment au Mexique. On peut payer en dollars ; le taux de conversion étant a la bonne volonté du mexicain. L’agressivité commerciale est énorme. Toute la journée, on entend des « Margarita, Pina Colada », « All you can eat, All you can drink » ou encore « one dollar, diez pesos ». La prochaine fois qu’on partira au Mexique, ca sera avec un T-shirt « No gracias »
Concernant le reste du pays, on peut affirmer que ce n’est pas très riche. Le salaire moyen est de 5000 pesos soit 300 euros.
Transport en commun
Dans les campagnes, beaucoup de maisons (cabanes) n’ont ni l’eau ni l’électricité. Certains mexicains vivent dans la jungle. Il y a énormément de ralentisseurs (tope) qui forcent les voitures a quasiment s’arrêter. Au plus profond du chiapas, des petites filles (pas très âgées) vendent des bananes, du mais et d’autres fruits pour survivre. Alors, en rentrant, si j’entends une des morues de Marcolès chialer un peu trop, je l’envoie en stage au Chiapas. Pour autant, on a vu que très peu de sans-abris et les gens semblent plutôt heureux de vivre.
Cirage de chaussures
Au niveau des moyens de locomotion, c’est plutôt couleur locale : beaucoup de camions avec des gens a l’arrière, pas mal de cavaliers sur leur cheval, en moto a 4 dessus (dont 2 enfants) sans casque évidement et même des taxis-vélo. Les villes sont conçues comme aux Etats Unis. Jules Verne affirmait, en parlant de Salt Lake City, dans Le tour du monde en 80 jours : « 2 heures suffisaient a visiter cette ville absolument américaine et, comme telle, bâtie sur le patron de toutes les villes de l’union, vastes échiquiers a longues lignes droites froides, avec la « tristesse lugubre des angles droits » suivant l’expression de Victor Hugo. Le fondateur de la ville des saints ne pouvait échapper a ce besoin de symétrie qui distingue les anglo-saxons. Dans ce singulier pays, (…) tout se fait « carrément », les villes, les maisons et les sottises. Il semblerait que cela ne s’applique pas qu’aux anglo-saxons mais aussi aux latinos mexicains. Meme si tout est "carré", c’est très agréable de se promener au milieu de ces maisons très colorées.
Le mexicain est très, très nationaliste. Drapeaux partout, maisons décorées. On a eut la chance de venir pendant la fête de l’indépendance. Les préparatifs durent une semaine. Et quand on demande a un taxi, si il est aime le football, il répond en s’agitant tout seul sur son siège :
- Sisi , Mechico, Mechico !!!!!!!! Mechico Uno – Honduras zero !!!! Vamos a la copea del Mundo
Le mexicain est également très croyant. Beaucoup de taxis ont la sainte vierge (l’est-elle vraiment ?) dans leur voiture. Vu a l’allure ou ils roulent, c’est peut être pas inutile.
Maison decoree pour la fete d'independance
Au niveau du travail, le mexicain est fainéant. Non, mais ca va pas de marquer des trucs comme ca !!!!!!! Plus sérieusement, le mexicain est nombreux. On ne sait pas si c’est l’effet de la grippe H1N1 décourageant les touristes, mais on a souvent vu plus d’employés que de clients. Peut être une relation de cause a effet ou une profonde attirance pour la propreté, mais les mexicains lavent tout le temps et tout. Les mexicains font une de grosses journées (tôt le matin et tard le soir). En tout cas, le taux d chomqge est seulement de 3,7% . On en rêve !!!!
Velos-taxis
Pour conclure, on voudrait insister sur le fait qu’ils sont vraiment très gentils. Vu notre espagnol déplorable, ils font de réels efforts pour nous comprendre et se sont montrés très agréables et prévenants, nous aidant systématiquement avec nos sacs.
Voila, c'etait le dernier article de notre voyage. Enfin, provisoirement car on promet d'alimenter de nouveau le blog quand on repartira car partager ces decouvertes avec vous, decrire toutes ces emotions aura vraiment donner une dimension superieure a notre voyage. Je dois avouer que j'ecris ce dernier article en versant une petite larme (un bon litre même). Je dois aussi avouer que ce blog aura ete aussi source de mes coleres et que certains mexicains ont du subir mes foudres quand la ntechnologie ne fonctionnait pas assez vite. Enfin, ceux qui me connaissent bien comprendront...